Même chose pour la mer ; ce qui se pêche dans nos eaux prend la route de l’étranger et des espèces qui croissent ailleurs reviennent dans nos assiettes. Curieux échanges commerciaux faisant voyager vitamines et protéines dans toutes les directions. Nous avons oublié qu’il y a moins de 100 ans, on savait engranger, empoter, conserver. Aurons-nous encore longtemps le luxe de consommer les fruits de l’autre hémisphère toute l’année ?